[PS3] Test Valkyria Chronicles : Preview

Sega semble vouloir se rappeler au bon souvenir des gamers en éditant, ou développant, en interne quelques titres plus qu'aguicheurs. De Bayonetta à Madworld en passant par Valkyria Chronicles, les projets chapeautés par la firme du hérisson bleu sont nombreux et très prometteurs. Intéressons nous au dernier cité, à qui revient la lourde tâche de faire adopter le jeu de rôle tactique purement nippon aux joueurs Playstation 3 du monde entier. Heureusement, il possède quelques gros arguments pour faire pencher la balance en sa faveur, à commencer par un style visuel accrocheur qui ne laisse personne indifférent. Découvrons les prémisses d'une aventure épique venue d'Orient.

« Manga Shading » ou pas, ça claque !

Effectivement, le style graphique atypique, appelé par certains connaisseurs « Manga Shading », est le premier gros point fort du jeu. Qu'on apprécie ou non le style crayonné tout en nuances pastelles, force est de reconnaître l'audace d'une telle réalisation, qui bénéficie qui plus est d'un rendu propre et d'une animation sans faille. Fort de cette valeur ajoutée visuelle, Valkyria Chronicles met en scène son scénario par l'intermédiaire d'un livre que l'on découvre chapitre par chapitre, alternant cinématiques utilisant le moteur du jeu et séquences de gameplay. L'histoire de ce VC est simple : alors que l'Empire (venant de l'Est et à la couleur rouge) et l'Alliance Atlantique (de l'Ouest) entament un conflit meurtrier appelé la Seconde Guerre Européenne, le petit pays neutre de Gallia se retrouve coincé entre les deux entités, forcé de lutter pour sa propre survie. Nous suivons donc les destins de Welkin et Alicia, deux habitants du pays menacé rapidement amenés à s'entraider pour le bien de Gallia. L'histoire débute en mars 1935 et nous fera traverser une bonne partie du pays menacé, contant également l'histoire d'amour naissante entre les deux principaux protagonistes. Le contraste entre les scènes d'actions, globalement violentes (sans être sanglantes), et les scènes plus intimistes est d'ailleurs saisissant. Les musiques militaires sonnantes succèdent aux thèmes plus légers, les dialogues (parlés en anglais ou japonais, sous-titrés en anglais) ambigus accentuant cette dualité perturbante.